L’expérience collaborateur, l’heure de vérité
Alors avec une année parcourue par des grèves et une pandémie mondiale, on pourrait s’imaginer que peut-être, l’époque n’est pas à la refonte de l’expérience collaborateur mais plutôt à la préparation des plans de continuité d’activité, de conformité et de sécurisation des emplois. Pourquoi pense-t-on que l’expérience collaborateur doit être intégrée à tous ces projets vitaux pour l’entreprise
Les chantiers RH 2021 :
> Diversité : 98 % des entreprises affirment mener des politiques pro-diversité. Or, seul un quart des collaborateurs le ressent comme tel (d’après une étude PathMotion).
> Engagement : le taux d’absentéisme en France s’élève à 5,1 % (+8 % en un an) d’après le 11e Baromètre de l’absentéisme et de l’engagement 2019, réalisé par Ayming.
> Fin du salariat : gestion des freelancers et gig-workers qui prennent toujours plus de place dans les effectifs globaux ne sont que très rarement inclus dans les plans stratégiques.
> Parentalité : la quarantaine a provoqué beaucoup d’empathie envers les professeurs. Hors contexte Covid, 77 % des femmes et 68 % des hommes (soit une moyenne de 73 %) jugent que la parentalité est insuffisamment prise en compte dans l’organisation du temps et des lieux de travail. (2019, CSEP)
> Symétrie des attentions : l’expérience collaborateur est fondée sur la symétrie des expériences : c’est le pendant interne de l’expérience client. Seuls 47 % des collaborateurs jugent que les études (sondages, baromètres, enquêtes…) menées auprès d’eux donnent lieu à des plans d’action (Le Baromètre Symétrie des attentions, 2019).
Traditionnellement organisée en silos, la fonction RH doit repenser sa structure si elle veut mener à bien sa transformation et celle de l’entreprise. En créant des passerelles entre elle et les différents services, elle sera mieux armée pour améliorer de manière significative ses politiques notamment en matière d’expérience collaborateur. En somme, mieux vaut bâtir des ponts qu’ériger des cloisons !